Mettre en œuvre et utiliser la charge virale : outils pratiques

17 techniciens et biologistes de laboratoires sont réunis à Paris pour échanger sur leurs expériences et renforcer leurs capacités afin de faciliter la continuité de la mesure de la charge virale dans leurs pays respectifs.

Du  3 au 12 juillet, les techniciens de laboratoires, ingénieurs de laboratoires et biologistes en charge de la réalisation des tests de charge virale VIH-1 au Burundi, au Cameroun, en Côte d’Ivoire et en Guinée, se sont réunis à Paris pour un atelier de renforcement de leurs compétences. Cet atelier est organisé par les conseillères laboratoire du projet OPP-ERA qui se termine dans ces 3 pays fin juillet. Cette rencontre représente une étape importante dans la préparation de la transition aux acteurs nationaux et internationaux en vue de la pérennité des activités du projet.

 Initiation au tutorat pour la transmission des compétences

L’atelier a été organisé en 2 parties. Du 3 au 5 juillet, l’atelier a mis le focus sur la formation de 6 participant.e.s aux approches et techniques pédagogiques afin de leur permettre de devenir formateurs.trices et de mieux transmettre leurs savoirs aux futurs professionnels de la charge virale de leurs laboratoires respectifs.

Travail sur les techniques de réalisation de la charge virale et sur le rôle des laboratoires dans la lutte contre le VIH

 La 2ème partie de l’atelier, qui a commencé ce lundi 8 juillet, en présence des 16 participant.e.s permettra de revoir les techniques de réalisation de la charge virale; d’approfondir leur connaissance des outils et des processus d’assurance qualité; de définir un système d’échange d’informations et de compétences inter-laboratoires; d’interpréter les termes des contrats de maintenance et de garantie des équipements entre autres. Autant de sujets nécessaires pour faciliter la continuité de la mesure de la charge virale dans les pays et contribuer à l’atteinte du 3ème 90 de l’ONUSIDA pour mettre fin au VIH/sida : 90% des personnes vivant avec le VIH ont une charge virale indétectable. L’atelier sera aussi l’occasion pour les participant.e.s de revenir sur la mise en œuvre du projet et de formuler leurs recommandations. Elles seront reprises dans un document synthétisant «les leçons apprises» à paraître courant octobre 2019.

En savoir plus sur le projet OPP-ERA

Depuis 2014, le projet OPP-ERA  a permis d’équiper 11 laboratoires de biologie moléculaire fonctionnels, de former plus de 300 professionnels de santé, de réaliser plus de 180 000 tests de charges virale, avec jusqu’à 88% de charges virale indétectables dans certains sites appuyés.

Au-delà de la mise en place de laboratoires fonctionnels, le projet OPP-ERA a travaillé sur tous les leviers nécessaires pour l’intégration de la mesure de la charge virale dans les systèmes de santé au Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire et  Guinée : des patients acteurs, des cliniciens engagés, un approvisionnement structuré, des partenaires impliqués et des ressources humaines formées. A découvrir à travers notre web documentaire : https://webdoc-chargevirale.solthis.org/#Intro 


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Assurer la pérennité de la mesure de la charge virale au Burundi, au Cameroun, en Côte d’Ivoire et en Guinée après le projet OPP-ERA

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